A l’optimum l’assolement est :
| Culture | Assolement (ha) |
| Rotation 1 : Betterave/Blé tendre/Orge/Colza/Blé tendre/Blé dur |
0 |
| Rotation 2 : Colza/Blé tendre/Orge/Pomme de terre/Blé tendre/Blé dur |
110 |
| Rotation 3 : Colza/Blé tendre/Orge/Colza/Blé tendre/Blé dur |
0 |
Le revenu est de : 141 680€.
Le modèle fait le choix de la rotation 2. On observe que les règles agronomiques imposées dans le modèle précédent (céréales maximum deux années de suite, etc) sont respectées. Mais il obtient un revenu plus bas que celui obtenu avec le modèle rotation1.gms. Ceci s’explique par le fait qu’ici sont inclues une diversité de céréales alors que dans le modèle précédent seule la céréale la plus rentable, le blé dur, était cultivée. On peut avancer quelques hypothèses à cette différence entre les pratiques observées et le modèle précédent : on n’a pas tenu compte de la diminution des marges obtenues en blé dur qui pouvaient découler de cette succession de plusieurs années de blé dur (baisse de rendements ou/et hausse de l’utilisation des produits de traitement phytosanitaires).
D’autres raisons : la gestion du risque, l’organisation du travail peuvent également inciter les agriculteurs à ne pas choisir de faire 4 années sur 6 de blé dur et à préférer un assolement plus diversifié.
Cette méthode permet de prendre plus facilement en compte les pratiques observées des agriculteurs et les effets précédents culturaux qu’il n’est pas toujours faciles de modéliser. Mais la méthode précédente a l’avantage de nous pousser à nous interroger sur les raisons des écarts entre notre modèle et la réalité observée.
Le modèle solution est : modelEco_rotation2.gms
