Présentation du site expérimental de Thil
Présentation
Localisation géographique
Données climatiques
Données pédologiques
L'expérimentation est conduite sur un sol sablo-limoneux (58% de sables, 27% de limons et 15% d'argiles) issu de dépôt d'alluvions et très perméable. En outre, c'est un sol carbonaté avec un pH plutôt homogène de 8.2.
Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental, d'une surface de 1,5 ha, est composé de 3 blocs. Chaque bloc est divisé en 4 parcelles, qui reçoivent des différents traitements de manière randomisée. L'essai est mené en système irrigué, sur des parcelles planes de 12 x 80 m. Avant la mise en place des traitements, elles étaient conduites selon le mode de production AB depuis 1999, et labourées annuellement à 25 cm de profondeur. Les rotations correspondent à celles exercées dans la Région Rhône Alpes par les exploitations céréalières en agriculture biologique : maïs-soja-blé-soja-blé/luzerne (2005-2009) puis maïs-soja-blé/luzerne-maïs-soja (2010-2014). |

Quatre techniques de travail du sol sont comparées. Chaque technique représente un travail du sol plus ou moins important, entraînant des degrés différents de fragmentation de la couche arable du sol. Les différentes modalités de traitement sont les suivantes :
Le Labour Traditionnel (LT) : une charrue classique (à versoirs) avec rasette[1], retourne et mélange le sol sur 30 cm de profondeur. Les résidus de culture, les cultures intermédiaires et les amendements organiques présents en surface sont alors enfouis en profondeur dans le sol. En outre, ce labour permet non seulement d'aérer et d'ameublir le sol, mais aussi de réguler les populations d'adventices et de ravageurs.
Le Labour Agronomique (LA) : une charrue sans rasette travaille le sol sur une faible profondeur (18 cm). Ce traitement remplir les mêmes fonctions agronomiques qu'un labour, mais permet de réduire la dilution de la matière organique. Celle-ci n'est répartie que dans les 18 premiers cm du sol, soit presque moitié moins qu'en labour traditionnel.
Le Travail du Sol réduit (TS) : un outil à dents, type chisel, travaille le sol sur une faible profondeur (15 cm) sans le retourner. Les résidus de culture sont grossièrement enfouis sur les 10 premiers cm du sol.
Le Semis direct sous Couvert Végétal vivant (SCVv) : la culture principale est implantée dans un couvert végétal permanent vivant, et le sol n'est pas travaillé.
Finalement, ces quatre modalités de traitement illustrent un gradient progressif de travail du sol, donc de perturbation de ce même sol, ainsi que de concentration des résidus de culture en surface.

AUTEUR : ALAUX Emilie
SUPERVISEURS : DE TOURDONNET Stéphane, PEIGNÉ Joséphine, VIAN Jean-François
SOURCES : Vian, J.F. 2009[2], Vincent-Caboud, L. X[3]