La rétrogradation est liée au pH et à la teneur en calcium. Lors d'un apport, le phosphore peut passer d'un état soluble à solide, indisponible pour la plante. Ce phénomène de rétrogradation dépend de divers facteurs : il est plus important dans les sols calcaires ou acides. Dans un sol acide, on pourra pratiquer le chaulage afin de maintenir un pH neutre. Le phénomène s'intensifie avec une température élevée et une faible teneur en matière organique[1]. |
L'analyse de sol
L'analyse est avant tout une photographie, un état des lieux de l'état chimique du sol, afin d'analyser les pratiques de fertilisation passées et d'établir une stratégie pour les années à venir. Un suivi des 30 premiers centimètres sera généralement suffisant (70 à 90% des racines s'y trouvent).
Une méthode possible est la méthode Hérody, qui couple des observations de terrains avec des analyses chimiques simples.
Plus d'information : http://w2.civam31.org/wp-content/uploads/2010/03/3-2003_la_methode_herody1.pdf
Rappel : Le rôle des plantes dans l'absorption des éléments minéraux
Le tournesol, le sarrasin ou la phacélie ont pour atout de rendre bien disponible le P et le K. Les mycorhizes, association entre champignons et racines, apportent des nutriments à la plante, notamment le P et K.
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET