Comment gérer le salissement de manière intégrée ?
Il existe trois types de méthodes pour gérer les adventices[1] :
Des méthodes biologiques qui passent par l'introduction de couverts aux propriétés étouffantes ou négatives pour le développement des adventices, mais aussi par la réflexion d'une rotation[2] intelligente avec alternance de cultures de printemps et d'automne.
Des méthodes mécaniques, qui peuvent être « préventives », comme c'est le cas pour le faux semis[3] (suivi d'un déchaumage[4] ou d'un labour[5]), ou « curatives » qui utilisent des outils de désherbage (bineuse, herse, houe rotative, ...).
Des méthodes chimiques, qui sont à utiliser avec parcimonie et jamais seules.
Ces trois types de méthodes ne sont pas incompatibles, et peuvent même être complémentaires.
Une gestion des adventices qui ne s'appuie que sur des désherbants chimiques est à éviter. A la fois pour limiter l'apparition de résistance, mais également pour diminuer la pollution liée à l'agriculture intensive. Il faut se référer à la réglementation en vigueur pour les pesticides.
Un désherbant chimique ne doit être appliqué que s'il est utile et il ne doit être qu'un complément d'une gestion par les couverts, les rotations et le travail du sol.
Conseil :
Il est fortement conseillé de diversifier ses méthodes de gestion des adventices en alternant ou en couplant des méthodes mécaniques et biologiques, et éventuellement chimiques.
Attention :
La conduite de la gestion du salissement doit être raisonnée en fonction de la rotation culturale appliquée !
Témoignage d'une agricultrice en semis direct depuis 1980.
Les méthodes biologiques et mécaniques sont diverses et variées.
D'autres organismes mettent en jeu la pérennité de la culture. Ce sont les bioagresseurs.
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET