Acariens ne rendant pas des services écosystémiques
Les Eriophyides
Les acariens de la famille des Eriophyides (ordre des prostigmates) sont des ravageurs des vergers (poirier, pommier, prunier, noisetier, mais également de la vigne). Les dégâts varient selon les espèces, de la décoloration des feuilles à l'apparition de galles ou encore à la transmission de virus. De manière plus générale, les acariens sont responsables de 15 % des galles végétales. Les galles sont une réaction de la plante suite à différents types d'attaques. Dans le cas des Eriophyides, les galles sont souvent dues à la ponte d'œufs et au développement des larves dans les tissus constitutifs de la plante ( Clotuche et al, [sd][1]). |
Les Tarsonèmes
Les Tarsonèmes ravagent les jeunes feuilles et les fruits par le biais de leur salive. L'arrêt du développement de ces organes est alors observé. Cela peut affecter plus ou moins gravement la plante. Les symptômes sont l'apparition de tâches (jaunes ou rouges) et le craquellement des organes. On les retrouve majoritairement dans les climats chauds et humides ( Clotuche et al, [sd][1]).
copyright "ZADIG67 corporation" 2008
Les acariens tétranyques (« araignées rouges »)
Les acariens tétranyques, encore appelés araignées rouges (à tort), provoquent d'importants dégâts chez les plantes. En effet, par le biais de leurs piqûres, ces acariens modifient la couleur des feuilles. Cette modification n'est pas anodine puisqu'elle impact le mécanisme de la photosynthèse. Les parcelles infestées par les tétranyques peuvent voir leur rendement diminué ( Clotuche et al, [sd][1]) |
Les acariens-paon
Les acariens-paon sont nuisibles aux cultures d'avocatiers et de citronniers. Cependant, ils sont à ce jour encore mal connus ( Clotuche et al, [sd][1]). |
Les acariens plats
Les acariens plats se retrouvent majoritairement dans les climats tropicaux où ils se nourrissent de plus de 900 variétés de plantes. Ils vivent habituellement sous les feuilles de leur plante-hôte. Leur salive toxique peut être responsable de la déformation des feuilles, des fruits ou encore de galles. Ils peuvent également être vecteur de différents virus aux plantes ( Clotuche et al, [sd][1]). |
------
Références Bibliographiques :
Auteurs : Auriane Eysseric, Marjorie Bru et Lucile Bretin
Supervisions et corrections : J-F Vian, Joséphine Peigné, Eric Blanchart