Donc si on prend la note par exemple du premier indicateur performance sur ce prototype GLY, on s'aperçoit que c'est celui qui a la meilleure performance agronomique, dans le sens... C'est celui qui produit les meilleurs arbres, donc les plus développés et ceux qui sont en meilleure santé, par rapport à cet indicateur de performance. Sur l'échelle de 0 à 10 effectivement ce prototype obtient la meilleure note.

Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'on a certains prototypes qui obtiennent des notes qui sont très faibles, comme par exemple PNEO là que j'ai entouré en rouge, comparé à celui du glyphosate, eh ben on s'aperçoit que sur ce même indicateur les arbres sur ce prototype PNEO semblent en mauvais état.

Si on compare donc toujours ces indicateurs et ces prototypes, ben là, inversement, sur l'indice de fréquence de traitement, donc qui est un indicateur qui comptabilise le nombre de traitements réalisés sur chacun des prototypes, ben là on s'aperçoit que c'est le contraire ! Qu'effectivement là... Et c'est logique ! Que le prototype qui met en œuvre simplement un désherbage manuel et donc aucun produit chimique eh ben obtient des meilleurs résultats, ce qui semble logique puisque l'IFT comptabilise le nombre de traitements chimiques qui a été réalisé sur le prototype. Alors vous verrez que cet IFT de PNEO n'est pas à 0, parce qu'en fait il y a eu d'autres traitements, autres que des herbicides, il y a eu des traitements insecticides notamment, pour maîtriser certains ravageurs.

Si on prend le troisième indicateur, pour l'eau, eh ben là on s'aperçoit inversement, et on retrouve les mêmes résultats, que la pratique du producteur est une pratique qui consomme moins d'eau que la pratique PNEO, avec donc l'introduction d'une plante de couverture. Ce qui est complètement logique aussi, puisque quand on introduit une nouvelle... Une plante de couverture dans un système, on a été obligés comme on a vu des compétitions pour l'eau... On a été obligés de compenser ces compétitions par des apports d'eau supplémentaires, donc on a consommé plus d'eau.

Alors ce qui commence à être intéressant, bon c'est les autres indicateurs, où là on commence à voir des comportements différents. Par exemple pour l'énergie, qui était un indicateur qui comptabilisait toute l'énergie consommée par le système, énergie directe et indirecte. Alors directe, c'est-à-dire l'essence mise dans la débroussailleuse, et indirecte tout ce qui est énergie qui a permis de fabriquer les intrants, notamment quand on fabrique de l'azote, on consomme de l'énergie. Voilà, donc on a bien comptabilisé toute cette énergie indirecte et directe, consommée par le système. Donc là on s'aperçoit que celui qui consomme le plus d'énergie, ben c'est le PV, donc celui qui met en œuvre une couverture végétale permanente et spontanée qui est régulièrement... Donc désherbée mécaniquement. Et celui qui en consomme le moins, ben c'est celui qui... C'est la plante de couverture avec une stratégie annuelle de gestion, ANEO.

Si on continue, sur les coûts, ben là on va s'apercevoir que celui qui... Le prototype le plus gourmand en main d'œuvre est celui qui fait intervenir de la méca... De l'entretien manuel, donc ce qui est aussi logique, hein puisque le coût... Ce coût et notamment le nombre d'heures de travail sont intimement liés, et comme la main d'œuvre coûte cher dans des départements français d'Outremer, eh ben on a une corrélation... On a disons deux indicateurs qui varient... Qui sont étroitement liés entre eux... Et lorsqu'on consomme de la main d'œuvre, eh ben on dépense beaucoup plus d'argent. A fortiori, le prototype ANEO, donc plante de couverture, mais disons dont l'entretien est chimique autour du pied... Et ben permet de faire des économies substantielles aussi bien en temps de travail qu'en coût au final, puisque c'est le prototype qui est le moins onéreux de tous les 5.

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