Modèle 1

Dans le premier cas, donc les exploitations très contraintes, la durée d'interculture est très courte et l'objectif c'est d'essayer d'optimiser cette interculture et d'optimiser les techniques qu'on applique pendant cette interculture courte. On a donc proposé... Un modèle qui nous semblait être intéressant était la biodésinfection, c'est-à-dire qu'on combine un effet solarisation avec un effet d'apport de matière organique. Concrètement, il y a deux façons de réaliser cette biodésinfection. On peut faire soit un engrais vert nématicide court, enfin sur une durée d'un mois et demi, et faire un bâchage pour monter en température et une bonne destruction de la matière organique. Dans ce cas-là, on utilise... On proposait d'utiliser un engrais vert, un sorgho à forte teneur en acide cyanhydrique, puisqu'il existe certaines variétés de sorgho qui ont une teneur plus forte que les autres en acide cyanhydrique, qui est une molécule biocide contre les... Qui a une efficacité contre les bioagresseurs telluriques.

Deuxième façon de réaliser cette biodésinfection, c'est cette fois-ci non pas de faire une culture d'engrais vert, non pas de produire la matière organique sur place, mais de l'importer, de l'apporter de l'extérieur. Donc on apporte un amendement organique, nématicide, et on fait de la même façon un bâchage pour accélérer sa dégradation. Dans ce cas-là, il peut être intéressant d'apporter un tourteau de neem qui va avoir une action spécifiquement nématicide.

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