Donc je vous rappelle les objectifs de la PFI, on va essayer de simplifier un petit peu : le rendement, pour l'aspect économique, la qualité des fruits, les bioagresseurs pour la partie impact environnemental. D'accord, l'idée c'est que plus il y a de bioagresseurs, plus il y a des chances que l'impact environnemental soit élevé. Entre ces trois objectifs, il existe déjà des relations. On connaît ce genre de relations, hein, alors elles sont de différentes sortes, hein ces interactions et ces relations. Par exemple, les bioagresseurs, ben ils ont un impact direct sur le rendement. Ça c'est quelque chose de très classique. S'il y a beaucoup de mouches des fruits, vous allez perdre beaucoup de fruits. De même, les bioagresseurs peuvent avoir un impact sur la qualité des produits. Un fruit taché avec de l'anthracnose ou avec des asticots de mouches des fruits à l'intérieur, ben sa qualité elle est beaucoup moins bonne, par exemple. Il y a des interactions qu'on connaît bien entre le rendement et la qualité des fruits, on sait très bien que les arbres qui sont très chargés, qui ont des rendements très élevés, la qualité de leurs fruits va pas être très bonne, on va avoir des fruits plutôt petits, et de qualité très moyenne. Donc voilà un petit peu pour illustrer ce genre de relations et d'interactions.

Mais ce qui vient se rajouter à tout ça, et c'est les deux flèches vertes que j'avais sur le schéma précédent, c'est que tout ça est en plus modulé par les itinéraires techniques qu'on va appliquer. Donc c'est les itinéraires techniques qui vont moduler à la fois le rendement, la qualité, les bioagresseurs, donc les pointes de mon triangle, mais ça va également moduler les interactions qu'il y a entre ces pointes-là, donc les arêtes du triangle, et l'environnement, pareil, qu'il soit biotique ou abiotique.

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