voilà un petit peu à la Réunion les bioagresseurs qu'on a sur manguiers, sur les différentes parties de l'arbre, donc les parties végétatives, les inflorescences et les fruits. Donc on a déjà des bioagresseurs qui sont spécifiques à un type d'organe. C'est par exemple sur la partie végétative, la cécidomyie des feuilles et les cochenilles. Sur l'inflorescence, sur les inflorescences, ce sont la cécidomyie des fleurs et la punaise. Donc ça ce sont des ravageurs extrêmement importants, parce qu'ils sont capables de griller complètement la floraison d'un manguier en quelques jours, donc ça c'est vraiment des ravageurs importants. Et sur les fruits mûrs, ben c'est les mouches des fruits, qui nous posent énormément de problèmes, on a trois espèces de mouches des fruits ici à la Réunion. Il y a également des bioagresseurs qu'on retrouve sur deux types d'organes du manguier. C'est le cas de l'oïdium, un champignon qu'on retrouve sur feuilles ou sur fleurs. C'est le cas des thrips, que l'on retrouve sur les inflorescences ou sur les jeunes fruits. Enfin, il y a des maladies qui elles ne font pas dans la dentelle, qu'on retrouve un peu partout. C'est le cas de la bactériose, donc une bactériose, c'est une maladie à xanthomonas. Et l'anthracnose, une autre maladie fongique que l'on retrouve à la fois sur feuilles, sur fleurs et sur fruits.

Donc je vais vous montrer un petit peu maintenant le musée des horreurs. Donc voilà une forte attaque de cécidomyie des... De cécidomyie des fleurs... Des feuilles, pardon ! Donc sur les feuilles, hein. Donc c'est une petite mouche dont la larve se développe dans des galles, sur les feuilles. Donc voilà un gros plan de feuille, avec une galle, qu'on a ouverte et à l'intérieur de laquelle on voit la nymphe. Donc ces attaques quand elles sont importantes, comme il y a des trous qui sont faits, puisque les larves, il faut qu'elles pénètrent à l'intérieur de la feuille, c'est des portes ouvertes pour les champignons, pour les bactéries, et toutes les taches noires que vous voyez ici, ce sont des taches d'anthracnose et de bactériose. Bon, autre problème, les cochenilles, il y plusieurs espèces de cochenilles, mais celle-là pose des problèmes assez sévères, c'est la cochenille des Seychelles. Au niveau des fleurs, donc voici la fameuse punaise, c'est une toute petite bête hein qui pique les inflorescences et qui en pompe la sève, donc ça les dessèche complètement. Le thrips, donc qui lui est en fait un polinisateur du manguier mais en cas de pullulation, il se nourrit sur les inflorescences, et il les détruit. Ça ce sont des dégâts causés par la cécidomyie des fleurs, donc cécidomyie des fleurs, c'est une autre cécidomyie, c'est une autre... Une autre bête, hein. L'oïdium, donc l'oïdium c'est un champignon, hein vous le connaissez je pense, c'est tout le développement gris qu'on voit un petit peu ici, c'est le mycélium qui se développe sur l'inflorescence, et qui la dessèche. Et l'anthracnose là par contre c'est un dessèchement mais plutôt brun ou noir, mais le résultat est le même, c'est un dessèchement complet de l'inflorescence, et pas de fructification. Au niveau des fruits, donc les mouches des fruits, on a trois espèces de mouches des fruits à la Réunion, une bactrocera et deux ceratitis. Des cochenilles sur fruits, donc les cochenilles sur fruits, c'est surtout des aspects... Des problèmes visuels, puisque le fruit n'est pas du tout atteint en dessous de l'épiderme. Des taches d'anthracnose sur fruit, donc ces taches noires qui gênent quand même beaucoup la commercialisation, et qui accélèrent le mûrissement et la comment... Ah zut je retrouve plus le terme en français ! C'est pas grave... Bon ça accélère le pourrissement du fruit on va dire, notamment sous les taches d'anthracnose, là où il y a les taches. Et la bactériose, donc là ça fait une espèce de petite pustule noire sur le fruit et il y a une gomme qui est sécrétée, qui contient des bactéries, donc c'est quand même pas très génial, et ces fruits là en général ils peuvent pas être commercialisés.

Voilà, bon si quand même pour signaler, c'est que les mouches des fruits, mais aussi la bactériose je crois, ce sont des organismes de quarantaine ce qui fait que pour l'exportation, ça nous pose un certain nombre de problèmes. Donc c'est des aspects économiques... C'est des problèmes économiques au niveau local, puisque bien sûr des mangues avec des vers, des asticots de mouches des fruits dedans c'est quand même pas génial, mais au niveau export c'est quand même... Ça pose également un certain nombre de soucis.

ImprimerImprimer