La Protection intégrée des cultures (Integrated pest management-IPM) :
Le concept de protection intégrée des cultures (IPM)

Complément :
• Silence Spring – Rachel Carson, 1962[1] : http://library.uniteddiversity.coop/More_Books_and_Reports/Silent_Spring-Rachel_Carson-1962.pdf
• The Integration of Chemical and Biological Control of the Spotted Alfalfa Aphid (Hilgardia: A Journal of Agricultural Science Published by the California Agricultural Experiment Station, Volume 29, Number 2, October, 1959[2] http://www.entsoc.org/PDF/2009/2009-IntegratedControlConcept.pdf
Les 8 principes de l'IPM :
Principle 1 – La prévention et/ou l'éradication des organismes nuisibles (Achieving prevention and/or suppression of harmful organisms(
Principle 2 – La surveillance (Monitoring)
Principle 3 – Prise de décision fondée sur la surveillance et la définition de seuils (Decision based on monitoring and thresholds)
Principle 4 – Privilégier les méthodes non chimiques ( Non-chemical methods)
Principle 5 – Sélectionner des solutions chimiques les plus spécifiques et avec des effets les plus réduits sur l'environnement et la santé (Pesticide selection)
Principle 6 – Réduire l'usage des pesticides (Reduced use)
Principle 7 – Utilisation de stratégies anti-résistance (Anti-resistance strategies)
Principle 8 – Evaluation
Notion d'intervention sur seuil
L'IPM a gagné en reconnaissance au niveau mondial suite à la rapide résolution d'une crise de sécurité alimentaire en Indonésie au milieu des années 1970 due à la résistance aux insecticides de la cicadelle brune du riz (brown plant-hopper). Le programme IPM qui a été mis en place, et qui s'est traduit entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1980 par le retrait de plusieurs insecticides à large psectre (utilisés au départ surtout contre les foreurs des tiges du riz) et une baisse rapide de 65% de la quantité totale de pesticides utilisés, a été associée à une augmentation immédiate de 12% des rendements en riz.
Plus que “polysémique”, l'IPM représente un continuum.