Les échanges de matériel végétal à l'origine de l'introduction d'organismes nuisibles

Cas des insectes introduits en France

Une étude publiée en 2011 recense les espèces d'insectes introduites en France entre 1950 et 2010.

La majorité des espèces introduites sont des phytophages (41 espèces). Des espèces entomophages (prédateurs ou parasitoïdes) ont également été introduites mais en nombre moins important.

Ce différentiel d'introductions est dû au fait que les introductions se font essentiellement par le transport et les échanges de matériel végétal. Ainsi la probabilité qu'une plante introduite porte des insectes phytophages (pour lesquels la plante est source d'alimentation) est plus importante que la probabilité qu'elle porte des insectes entomophages.

Évolution temporelle (de 1950 à 2011) des introductions d'insectes exotiques en France métropolitaine : ravageurs phytophages d'importance agronomique versus auxiliaires entomophages utilisés dans le cadre de la lutte biologique classiqueInformationsInformations[1]

Remarque

Les introductions de phytophages sont généralement non intentionnelles, alors que l'introduction de prédateurs, parasitoïdes et tout autre agent de lutte biologique est intentionnelle.

Il est à noter que l'introduction d'ennemis naturels peut aussi être problématique, exemple de l'introduction de Harmonia axyridis (voir fiche correspondante).

  1. Graphe extrait de l'article Borowiec N et al., 2011

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