Un plan de surveillance est un ensemble d'actions de prospections, de mises en place de pièges, de prélèvements d'échantillons qui visent à détecter l'apparition d'un organisme nuisible émergent ou à contrôler la progression du parasite sur le territoire en vue de la mise en œuvre de mesures de lutte appropriées. Le Sral est responsable de la mise en œuvre des plans de surveillance et de leur coordination en fixant les objectifs en matière de nombre d'échantillons et de surfaces à prospecter. Il récolte ensuite les données pour en faire un compte-rendu à la Direction générale de l'alimentation. Le Sral s'appuie sur des organismes délégataires : les fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles ou OVS (organismes à vocation sanitaire) et également sur un réseau d'épidémiosurveillance qui, par le biais d'intervenants sur le terrain, va quadriller le territoire et contrôler la progression du parasite. L'Anses intervient puisque, dans le cadre de ces plans de surveillance, nous sommes amenés à prélever des échantillons sur le terrain qui sont envoyés soit dans le réseau des laboratoires de l'Anses, soit dans les laboratoires agréés pour détecter les organismes nuisibles réglementés. Dans la région Languedoc-Roussillon, 25 plans de surveillance sont mis en œuvre. Ils concernent des virus. Ils portent notamment sur celui de la sharka sur Prunus, virose la plus grave sur ce type de végétaux ; sur des viroses des cultures légumières (le tomato yellow leaf curl virus sur tomates, avec son vecteur Bemisia tabaci) ; sur des champignons de type Fusarium circinatum, le chancre résineux sur pins ; sur des nématodes comme celui du pin ; sur des insectes comme le charançon rouge du palmier ; et sur des bactéries comme le feu bactérien sur Rosacées.

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