Mesures réglementaires en lien avec la biologie des virus et de leurs vecteurs
La certification sanitaire comme pivot de la lutte contre la dégénérescence infectieuse.
Partir de matériel sain, et donc commencer la production de plants à partir de matériel initial vérifié comme étant indemne des virus GFLV et ArMV avant l'agrément du clone.
Remarque : ceci est dans le règlement technique du CTPS (Comité Technique Permanent pour la Sélection). Le GFLV et l'ArMV font partie des viroses principales dont la détection empêche l'agrément du clone. Au vu des méthodes de détection utilisées (indexage biologique), d'autres népovirus éventuellement présents dans le matériel pourraient être détectés.
Contrôler l'absence des virus dans les parcelles de vignes-mères[1] et dans les pépinières[2].
Les modalités de contrôle (plants testés, périodicité, tests utilisés) sont précisés dans l'arrêté du 20 Septembre 2006 et sont explicitées dans la partie « certification sanitaire ».
La persistance de l'état virulifère des nématodes pendant plusieurs années même en l'absence de racines constitue une propriété biologique fondamentale à partir de laquelle se raisonne la lutte contre le court-noué. C'est elle qui justifie les repos du sol[3] imposés réglementairement aux parcelles de vignes-mères et de pépinières au cours du processus de multiplication du matériel végétatif et également le repos du sol dans les parcelles de production, après contamination et avant replantation.
Le terme repos du sol est défini dans l'arrêté du 20 septembre 2006 : le
« repos du sol » s'entend comme une absence de toute culture de vigne, de vigne-mère ou de pépinière et de toute repousse de vigne. »