• labour ^[3]: on connaît son efficacité, mais cette méthode présente des limites : elle entraîne une aération du sol, ce qui conduit à une minéralisation^[1] rapide, donc une diminution de la quantité d'humus du sol. Or cet humus joue un rôle important dans la structure du sol. De plus, dans le cas d'un labour profond, le fait de déposer de la matière organique^[2] dans le lit du labour, sans oxygène, entraîne sa fermentation, ce qui peut conduire à une semelle de labour végétale.

• déchaumeurs à disques : efficaces mais attention aux conditions d'intervention

• déchaumeurs à dents : efficace si les plantes sont droites et le couvert bien développé. Plus difficile avec des plantes rampantes qui s'emmêlent dans les dents. Il peut être ingénieux de compléter cette destruction par un broyage si le couvert est particulièrement haut.

• Il existe aussi des déchaumeurs combinant dents et disques (voir TCS occasionnelles)

Ces méthodes permettent de détruire le couvert sans toucher au sol, donc sans risquer de relancer une germination. Elles sont particulièrement efficaces quand elles sont associées à des conditions difficiles comme une période de gel.

• Roulage : méthode efficace surtout sur les couverts bien développés. Fonctionne en pinçant et cassant les tiges. Peu efficace sur une végétation lignifiée ou trop petite. Méthode assez courante et peu coûteuse.

• Fauchage  : efficace si réalisé au bon stade, sinon le couvert redémarre.

• Broyage : particulièrement efficace pour les espèces en hauteur, mais assez coûteux.

_{Auteurs : Maeva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO}

_{Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET}