Un taux de survie peu élevé
Il est estimé qu'une colonie mature relâche environ 10000 ailés (individus matures) par an. sur ces 10000 individus, 5% d'entre eux forment des couples. 10 heures plus tard, seuls 377 couples ont survécus. Deux mois plus tard, il ne reste plus que 44 couples en activités qui ont former une nouvelle termitière. ( Josens 1983[1])
Les étapes clés du développement d'une termitière sont les premiers jours où le couple va devoir creuser le copularium[2] puis l'éclosion de la première larve et du premier ouvrier entre le 25ème jour et le 30ème jour. Enfin, l'étape nécessaire à la logitivité de la colonie est l'introduction du premier basidiomycète (champignon digestible par les termites et qui est spécifique à chaque espèce).
Pour introduire le champignon, les macrotermes utilisent tous les éléments de leur environnement, matières végétales ligneuses, boue, déjections animales, pour confectionner les meules qui vont accueillir les premiers spores du champignon. Chaque éléments est choisi par les termites de manière à optimiser les chances des spores de grandir.
Ensuite, elles ne vont cesser de récolter d'autres éléments à l'extérieur de la termitière pour l'agrandir, confectionner d'autres meules et d'autres végétaux lignifiés. Dans certaines régions d'Afrique équatorial, les termites contribuent à plus de 50% du turn-over des litières végétales ( Wood & Sand, 1978[4]).
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Auteurs : Mathieu ROUX
Supervisions et corrections : J-F Vian, Joséphine Peigné, Eric Blanchart