UTILISATION DES PLANTES DE SERVICES EN CULTURES MARAICHERES

Gestion des bioagresseurs telluriques en zone tropicale

Les maladies telluriques comptent parmi les plus destructives

Difficultés à les identifier (/ravageurs)

Problèmes d'efficacité des traitements existants

  • Longue survie via des formes de conservation dans les sols

  • Effet de la texture et du type de sol

  • Seuls les premiers centimètres (15-20 cm) sont traités

  • Peuvent affecter des organismes utiles

Coût des traitements

Des méthodes existantes mais globalement peu efficaces dans le temps

Les bioagresseurs telluriques peuvent provoquer d'importantes pertes de rendements mais ces maladies sont rarement identifiées par les agriculteurs car les organismes en cause sont microscopiques et donc invisibles à l'œil nu, contrairement à des ravageurs aériens. Au-delà des difficultés de détection et d'identification qui peuvent se poser sur le terrain, les microorganismes responsables de ces maladies disposent, pour certains, de formes de conservation ou dormance dans les sols qui leur permet d'attendre, parfois plusieurs années, la présence d'une plante hôte pour se manifester.

Par ailleurs, les sols peuvent, par leur texture, fournir des habitats protecteurs pour ces organismes, habitats difficilement accessibles aux traitements du sol qui ne sont efficaces qu'en surface, dans les 15-20 cm premiers centimètres. La recontamination est donc possible à partir des horizons sous-jacents. De plus, les traitements de désinfection du sol peuvent également s'avérer néfastes pour la microflore utile du sol. On peut citer par exemple des molécules à large spectre comme le bromure de méthyle, aujourd'hui largement interdit, ou les effets d'une désinfection à la vapeur.

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer P Deberdt et P Fernandes Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de ModificationRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)