Les méthodes culturales
Travail du sol
Enfouissement des résidus de culture (efficace sur les champignons à sclérotes)
Assèchement et exposition au soleil réduisent les populations de pathogènes sensibles

Apports de matières organiques
Améliorent la nutrition de la plante et la fertilité du sol
Modifient les équilibres de populations, favorisent la diversité des communautés du sol et les phénomènes de prédation et compétition (ex : chitine)
Substances libérées lors de la décomposition (ammoniac, isothiocyanates, substances phénoliques et tanins) : La conséquence est un effet suppressif sur champignons et nématodes
Diminuent le potentiel infectieux du sol

Biofumigation
La biofumigation repose sur la libération de molécules soufrées dans le sol issues de la destruction et de l'enfouissement de plantes contenant des glucosinolates telles les crucifères ou les alliacées. Ces glucosinolates sont rapidement transformés en isothiocyanates qui sont toxiques pour les microorganismes du sol. Ces molécules sont proches du métham sodium. La biofumigation constitue donc une alternative à l'utilisation du bromure de méthyle.
Elle est réalisée à base de crucifères (Brassica juncea, B. napus, Raphanus sativus, Sinapsis alba....) ou d'alliacées :
Brassicacées : contiennent des glucosinolates (GLS) précurseurs d'isothiocyanates (ITC) très toxiques pour les champignons et les nématodes, également efficace sur Ralstonia solanacearum
Alliacées : contiennent des molécules soufrées (thiosulfinates, disulfures DADS, DMDS....)
Attention :
En zone tropicale, il existe des difficultés d'application au champ pour optimiser les effets
Rotations culturales
Plantes non hôtes
3 à 4 ans sans culture sensible
Peu efficace sur pathogènes polyphages
Cultures assainissantes en rotation ou en association
![]() | Plantes nématicides
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Plantes fongicides et bactéricides
Tagetes patula
Digitaria decumbens
Alliacées