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Limaces

Dégâts occasionnés par les termites

Les termites sont des individus bien connus à travers le monde pour leurs dégâts dans les lieux domestiques (dégâts sur le bois des habitations, sur les vêtements) ou dans le milieu agricole.

Trois facteurs prédominants

Dans le cas qui nous intéresse, les milieux agricoles, beaucoup d'études ont été menées par des agronomes ( Sand, 1973[1] ; Logan & al., 1990[2] ; Wood, 1991[3]). Il ressort de ces études que les ravages occasionnés par les termites sont définis par trois facteurs : le matériel cultivé, la pluviométrie et l'abondance du stock de produits organiques.

Les cultures en places

Au niveau du matériel cultivé, les attaques se localisent beaucoup plus sur les plantes exotiques : maïs, cannes à sucre, arachide. Le maïs et la canne à sucre sont les plantations les plus touchées à travers tout le continent africain, les attaques se concentrent surtout sur les racines et les troncs, les termites attaquent la partie la plus extérieure des tiges. Les légumineuses semblent être moins touchées par les termites.

La pluviométrie

La pluviométrie a une forte influence sur les cultures attaquées car les termites préfèrent le matériel végétal desséché, toutes les cultures en périodes de stress hydrique sont susceptibles d'être attaquées ( Wood, 1996[4]). Lors d'épisodes de sécheresse importants, beaucoup de dégâts causés par les termites ont été observés. Pour se prémunir contre ces dégâts, l'utilisation de pesticides a été abusive dans certaines régions ( Wood, 1991[3]).

Abondance du stock de MO

Les termites se nourrissent essentiellement de végétaux morts. Lorsque leur milieu est bouleversé par l'introduction d'une culture et surtout par les opérations culturales (labour, semis) conduisant à l'enfouissement ou à la disparition des déchets végétaux, ressources pour les termites, on observe une augmentation significative des attaques sur les cultures.

Attention

L'introduction de matériel végétal mort par l'intermédiaire d'un mulch ou d'un paillage n'est pas préconisée par tous les auteurs. En effet, certains considèrent que cet apport va favoriser l'invasion des parcelles par des colonies de termites. D'autres auteurs, partisans de l'usage des mulchs considèrent que c'est un frein nécessaire pour stopper les attaques de termites sur les cultures. Ils ajoutent aussi que ce frein contre les ravageurs vient compléter les autres avantages conférer par ces techniques ( Logan & al. 1990[2]).

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Auteurs : Mathieu ROUX

Supervisions et corrections : J-F Vian, Joséphine Peigné, Eric Blanchart

  1. Sands

    Sands, W.A. (1973). Termites as pests of tropical food crops.

  2. Logan 1990

    Logan et al.(1990). Termite (Isoptera) control in agriculture and forestry by non-chemical methods : a review. Bull. Entomol. Res.

  3. Wood (1991)

    Wood, T.G. et Pearce, M.J. (1991). Termites in africa : the environmental impact of control measures and damage to crops, trees, rangeland and rural buildings. Sociobiology

  4. Wood 1196

    Wood, T.G. (1996). The agricultural importance of te rmites in the tropics. Agric. Zool. Reviews (7): 117- 155.

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