La figure représente le pourcentage de Carbone restant dans les résidus après 12 mois de décomposition pour 4 types de résidus ou association de résidus et dans le cas où ils sont laissés en surface ou incorporés dans le sol.

Les résultats montrent une décomposition plus rapide sous un climat tempéré que sous un climat tropical. Ces résultats soulignent l'effet prédominant de la teneur en eau sur la minéralisation. En effet, un même mulch reste plus humide sous un climat tempéré que sous un climat tropical.

Le modèle prévoit un fort effet de la localisation du mulch (en surface ou incorporé) pour le climat tropical, avec une décomposition du carbone bien plus élevée lorsque les résidus sont incorporés dans les 15 premiers centimètres du sol que lorsqu'ils sont laissés en surface.

Le modèle indique le phénomène opposé pour le climat tempéré avec une décomposition plus importante pour les mulchs (résidus en surface) que pour les résidus incorporés.

Pour des températures et une évaporation élevées, et une faible fréquence de précipitations (climat 1), le modèle n'a pas montré de grandes différences de C résiduel entre les résidus de qualité différente. Pour un même climat, la qualité physique (comme la capacité maximale à retenir l'eau, MaxWC) des résidus de mulch est devenu le facteur le plus important dans le taux de décomposition. La qualité chimique des résidus de mulch a joué sur le taux de décomposition en fonction du climat. Par exemple, avec le climat 1 la décomposition du maïs a été toujours plus importante que pour les autres résidus (le riz par exemple), alors que ce n'est pas le cas pour le climat 2 où le riz s'est décomposé 20% plus que le maïs.

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Auteur : Geoffroy Decam

Source : Thèse de Akhtar IQBAL Effets de la nature et décomposition des mulchs de résidus végétaux sur les services assurés par les sols en agriculture de conservation.

Superviseurs scientifiques : Sylvie Recous, Stéphane de Tourdonnet et Sarah Clerquin