Introduction
La fertilité chimique a trait à la nutrition minérale des végétaux via les concepts de biodisponibilité des éléments, de carences[1], de toxicités et d'équilibres. Une nutrition équilibrée suppose que la plante trouve (quantité suffisante) et puisse absorber (équilibres chimiques, pH favorable, disponibilité en eau pour favoriser l'absorption, minéralisation[2] de la Mo[3]...) l'ensemble des éléments dont elle a besoin. Ces différents éléments nutritifs sont présents sous diverses formes, et seulement une partie est directement assimilable par les plantes. En effet, la matière organique[4] et les minéraux du sol doivent être transformés (respectivement par minéralisation et dissolution) pour que leurs éléments constitutifs soient assimilables par les végétaux.
Il ne faut en aucun cas négliger l'un de ces facteurs pour obtenir un sol de bonne qualité. La fertilité dépend des conditions du milieu (roche-mère, nature des minéraux, texture, climat...), mais aussi et surtout de la conduite des activités humaines, notamment des pratiques agricoles et sylvicoles. Afin d'éviter des pertes vers les milieux aquatiques, ces pratiques doivent viser à satisfaire les besoins des végétaux, tout en veillant à ne pas dépasser la capacité des sols à retenir les éléments nutritifs.
Les différents objets de cette partie sont :
l'azote du sol : notions générales, gestion et caractéristiques
le phosphore et le potassium : notions générales et le phénomène de rétrogradation
l'acidité des sols : conséquence d'une acidification et moyen pour y remédier, technique du chaulage
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET