Points positifs et points négatifs du format vectoriel
Le format vectoriel semble avoir tout pour lui. Essayons de faire la synthèse des points positifs et négatifs de ce format.
Points positifs
éléments définis a priori en fonction de leur emprise géographique et de leurs caractéristiques thématiques → c'est l'utilisateur qui définit l'objet au moment de sa création,par digitalisation par exemple.
objets pouvant présenter des géométries complexes tout en conservant une bonne restitution visuelle → important pour la réalisation de documents cartographiques
nombre très important d'attributs associés à chaque objet géométrique
étendue spatiale non limitée a priori (l'emprise d'une couche vectorielle peut croître indéfiniment au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux objets vectoriels)
volume de stockage réduit
format adapté pour les problématiques de gestion de réseaux (réseau hydrographique, routier...)
...
Points négatifs
mauvaise gestion de la notion de voisinage malgré la mise en place de la topologie
pas de possibilité de caractérisation interne aux objets via les attributs
certaines opérations d'analyse peuvent s'avérer assez complexes à réaliser et demandent de l'expérience pour ne pas faire d'erreur
Pour conclure
On constate rapidement que finalement peu de choses sont au discrédit du format vectoriel, cependant, le fait qu'il ne gère pas la discontinuité d'une variable au sein d'une entité peut présenter des limites fortes pour répondre à certaines questions.
Exemple : la caractérisation de la pente pour une parcelle représentée par un polygone dans une couche d'information vectorielles surfacique ne se fait qu'à l'aide d'une seule valeur numérique qui sera identique pour toute la parcelle, indépendamment des variations internes constatées sur le terrain. Cette situation peut ne pas satisfaire les besoins de tous les utilisateurs, notamment ceux qui veulent savoir quelle est la variation de la pente au niveau intra parcellaire.
Il n'est pas très compliqué d'imaginer d'autres exemples où l'utilisateur veut manipuler des attributs qui ne sont pas forcément uniformes à l'échelle de toute l'entité vectorielle.
Ce problème de discontinuité est tout à fait bien géré par le format Raster, ce qui montre (nous reviendrons sur cette notion) la complémentarité des deux formats.
