Le labour est un travail profond avec retournement du sol et mélange de ses horizons.
Pourquoi labourer ?
Le labour permet :
de corriger des compactions du sol (car c'est un travail profond) : correction des problèmes de trafic (compactions liées à des passages répétés d'engins) sans passer par une fissuration
une gestion mécanique des adventices[2] : destruction des plantes entières, dilution du stock de semences dans un grand volume de terre, avec toutefois une remontée à la surface chaque année des graines enfouies les années précédentes
un meilleur ressuyage dans un premier temps ce qui va réchauffer le lit de semences et permettre de minéraliser la matière organique[3], des éléments minéraux sont alors disponibles pour la culture qui démarre rapidement (action fertilisante)
Pourquoi ne plus labourer ?
Le labour[4] crée une minéralisation[5] de la matière organique et une dilution de celle-ci sur l'ensemble de l'épaisseur labourée. Cela a pour conséquence une diminution de la quantité de matière organique du sol
Comme les pailles sont enfouies, le sol se retrouve mis à nu, soumis à la battance et l'érosion[6]
Il y a une dégradation de la structure du sol (semelle de labour[7], mottes, ...) sur le long terme même si une structure est bonne en surface temporairement
Économiser du temps et de l'argent
Une application plus douce de ce type de travail de sol est le labour superficiel occasionnel ou labour agronomique.
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise Coquillart, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET