Le « baptême » politique et médiatique de l'agroécologie
Deux évènements internationaux majeurs marquent le tournant des années 2000 et préparent le terrain européen et français à une réception de l'agroécologie : en 1992, le Sommet de la Terre de Rio (Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement) popularise la notion de développement durable et met le changement climatique et la diversité biologique à l'ordre du jour des questions politiques mondiales ; en 2008, en Amérique latine, en Haïti, en Afrique et Asie, la flambée des prix alimentaires déclenche une série de crises que l'on nommera « émeutes de la faim[1] ».
C'est dans ce contexte que se fait entendre la voix d'Olivier de Schutter, juriste, universitaire belge et ancien secrétaire général de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme (FIDH), nommé en mars 2008 rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation (vidéo : de schutter à l'IRC, proposition à finaliser). En mars 2011, dans son rapport annuel remis au Conseil des Droits de l'Homme, il appelle la communauté internationale à réorienter radicalement les investissements publics vers des modes de production agroécologiques, en affirmant que les rendements de ceux-ci peuvent aller jusqu'à dépasser ceux de l'agriculture conventionnelle. Cet évènement, relayé par la presse internationale, peut être considéré comme le « baptême » politique et médiatique de l'agroécologie, sous le signe des droits de l'homme et de la question de l'alimentation [pop up].
C'est dans ce contexte que se fait entendre la voix d'Olivier de Schutter, juriste, universitaire belge et ancien secrétaire général de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme (FIDH), nommé en mars 2008 rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation (vidéo : de schutter à l'IRC, proposition à finaliser). En mars 2011, dans son rapport annuel[2] remis au Conseil des Droits de l'Homme, il appelle la communauté internationale à réorienter radicalement les investissements publics vers des modes de production agroécologiques, en affirmant que les rendements de ceux-ci peuvent aller jusqu'à dépasser ceux de l'agriculture conventionnelle. Cet évènement, relayé par la presse internationale, peut être considéré comme le « baptême » politique et médiatique de l'agroécologie, sous le signe des droits de l'homme et de la question de l'alimentation.