Une alternative sociale

L'agroécologie est-elle compatible avec la compétitivité ?

Cette institutionnalisation pourrait-elle faire perdre à l'agroécologie sa force de transformation sociale ? C'est ce que craignent certains, prenant pour exemple une agriculture biologique qui serait dévoyée par les contraintes de la grande distribution. Ainsi, dans un communiqué de presse du 30 janvier 2015, la Confédération paysanne dénonce un texte qui porterait, « en germe, le risque de fournir un label « agro-écologique » à tous (...)». Et de poursuivre : « L'ambition agro-écologique ne peut voisiner avec des politiques publiques qui favorisent la « compétitivité », l'industrialisation, l'exclusion des fermes petites ou diversifiées (...)».

Pour Stéphane Le Foll au contraire, agroécologie et compétitivité sont pleinement compatibles. « Ne caricaturons pas en considérant qu'une agriculture ‘ vertueuse ‘ s'oppose à une agriculture ‘ productiviste' », déclarait-il en février 2013 dans une interview à la revue Projet (n°332). Cessons d'opposer économie et environnement : nous devons à la fois augmenter notre niveau de production et préserver les ressources ».

C'est sur ce même thème de la « double performance » que le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt s'exprimait devant l'Assemblée nationale en introduisant le 7 janvier 2014 l'examen de la loi d'avenir sur l'agriculture.

Loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt

De 4'00''à 5'04'.

On découvrira également les cinq objectifs du tableau de bord agroécologie présenté par le ministre lors d'un colloque organisé par l'INRA en 2013.

Stephane le Foll annonce la mise en place dune feuille de route pour le developpement de l'agroécologie

De 18'52 à 22'08

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