Une carence en phosphore est palliée en partie grâce à des amendements organiques (fumier, déchet de récolte...). On peut également mettre à profit les symbioses entre plantes et champignons, les mycorhizes, qui présentent l'avantage de favoriser l'exploration du sol par les racines et de « booster » l'assimilation de phosphore. Bien que ces symbioses soient fréquentes, toutes les plantes ne mycorhizent pas : la moutarde, les choux, les épinards par exemple. D'autre part, certains couverts végétaux, lorsqu'ils sont restitués au sol, l'enrichissent en phosphore. C'est le cas du tournesol et du sarrasin, véritables « pompes à phosphore », ainsi que du lupin, de la phacélie et de la lentille. |
En ce qui concerne le potassium, on peut limiter les risques de carence en laissant les résidus[2] au sol, ou en apportant des amendements (compost bien décomposé ou fumier). Il est aussi important de prendre en compte les pertes par lixiviation[3] : elles seront atténuées par une couverture permanente et une bonne structuration du sol.
Remarque :
Les couverts végétaux ont une fonction de « recyclage » des éléments minéraux. En plus du phosphore et du potassium, certains micro-éléments pourront être apportés par les couverts. En voici quelques exemples :
Sarrasin : Calcium, Phosphore, Magnésium
Crucifères : Soufre, Azote
Lupin : Azote, Phospore, Potassium
Féverole : Calcium, Azote
Phacelie et lentilles : Phosphore, Fer, Azote
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET