Conclusion
En conclusion de cette séquence, et au risque de nous répéter, une formation universitaire coûte cher et se doit de correspondre, dans l'immédiat ou sur le moyen terme, aux besoins du secteur économique.
Une bonne analyse du contexte économique doit permettre d'évaluer le ou les niveaux de formation les plus pertinents (secondaire, supérieur L, M, D...) et les métiers recherchés au moment présent ou dans un futur proche. Elle doit également renseigner sur les besoins quantitatifs des secteurs considérés, en terme de nombre de diplômés à former annuellement pour les métiers considérés.
Enfin et avant toute autre considération, il importe de placer les intérêts des étudiants, futurs chercheurs d'emploi, au cœur du processus.
Les analyses du contexte socio-économique et du contexte institutionnel et académique (qui sera décrite à la séquence suivante) présentent plusieurs avantages. Elles permettent pour ceux qui les réalisent d'être en contact direct avec un certain nombre d'acteurs qui vont être en interactions de près ou de loin avec l'université.
L'analyse socio-économique permet un bilan, à l'instant t, du potentiel de la formation envisagée (la demande) ainsi que de l'offre déjà existante sur le champ de la formation. Ces analyses sont également un préalable nécessaire mais pas suffisant, à toute réflexion de création ou de rénovation d'une formation. Ici encore, un réflexion initiale sur l'efficience de ces analyses est à mener en amont de toute activité.
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> Séquence 3 : Comprendre le contexte institutionnel et académique
