Comprendre le contexte socio-économique

Exemple de la rénovation d'un dispositif national de formation agricole au Cameroun

Éléments de raisonnement quantitatif

Contexte global

Le maintien d'un niveau de population agropastorale active compatible d'une part, avec les objectifs de croissance recherchés et d'autre part, avec les perspectives de création d'emplois dans les autres secteurs, suppose un flux d'entrées dans les secteurs d'agriculture et de l'élevage de 50 à 70 000 jeunes (...)

La Stratégie de Développement du Secteur Rural se fixe pour objectif à l'horizon 2015 d'appuyer l'installation de 15000 jeunes par an et de former 30 000 producteurs (en activité / formation continue) par an.

La croissance du secteur agropastoral s'accompagne de la création d'emplois (nouveaux, souvent) dans les activités d'amont et d'aval. En 2004, on estime que les besoins en main d’œuvre dans le secteur de la transformation, de la mise en conserve, du transport et de l'entreposage des produits de l'agriculture et de la pêche dans une période de 3 ans sont d'environ 60 000 avec des besoins en formation annuelle estimés à 5 700.

On assiste à un développement des métiers d'appui au développement agricole et rural (vulgarisateurs, agents de développement rural,, infirmiers vétérinaires, etc.) soutenus notamment par les programmes de développement local / processus de décentralisation en cours. Les besoins de formation correspondants sont probablement de l'ordre de 500 à 600 par an.

Pour aller plus loin, téléchargez le fichier détaillé :

Exemple de la rénovation d'un dispositif national de formation agricole au Cameroun

Objectifs du programme (en termes quantitatifs)

  • Au moins 3 000 jeunes en situation post primaire sont formés et préparés chaque année à s'insérer dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche ;

  • Au moins 13 000 producteurs ou adultes sont formés annuellement dans les centres publics et privés à la demande et en collaboration avec le dispositif d'appui conseil, contre environ 5 500 aujourd'hui ;

  • Au moins 2 500 jeunes sont formés et préparés à s'insérer dans les métiers agropastoraux, halieutiques et para agricoles (entrepreneurs ruraux, ouvriers spécialisés, producteurs...) chaque année dans les écoles d'agriculture et les CNFZV, contre 500 actuellement ;

  • 33 centres publics et 18 centres privés sont rénovés ;

  • 21 écoles publiques sont rénovées.

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