Rapidité de croissance

Le premier paramètre contrôlant la croissance des plantes est la disponibilité en ressources nécessaires, telles que l'eau, la lumière, les nutriments...

Après la récolte de la culture principale, ces ressources sont disponibles pour la banque de graines d'adventices^[1] présentes dans le sol. Si, à ce moment là, un semis dense de plantes de couverture à croissance rapide a lieu, alors les adventices n'auront pas le temps de germer.

De plus, une graine a une durée de vie limitée dans le sol (plusieurs décennies dans le sol soit une ou plusieurs carrière d'agriculteur). Si chaque année le développement des adventices est maîtrisé, avec le temps, la banque de graines d'adventices du sol va diminuer et permettre une maîtrise du salissement de la parcelle.

Étouffement

Chaque espèce de plante de couverture présente des caractéristiques différentes lui permettant d'explorer le milieu dans différentes strates. En effet, le système racinaire d'une plante est caractérisé par sa profondeur et son type (pivot, fascicule...). De même, le port aérien peut être étalé ou dressé.

Dans le cas d'un couvert végétal multi-espèces dense, l'effet sur les adventices est celui d'un étouffement. C'est-à-dire que même si elles ont le temps de germer, elle ne pourront pas se développer par manque de ressources.

Allélopathie

L'allélopathie est le phénomène caractérisant la production par une plante de molécules toxiques pour une autre plante. C'est un paramètre pour l'instant peut connu, mais dont on attend beaucoup. En effet, il semblerait que ce phénomène compte énormément dans le développement des couverts. De plus, il a déjà été démontré que certaines plantes présentent des effets allélopathiques envers d'autres. C'est par exemple le cas du blé qui aurait un effet dépressif sur l'orge de printemps lorsqu'il est détruit tardivement On note aussi des effets allélopathiques pour la cameline et le sarrasin.