Qualités des MO
Une façon de considérer les matières organiques est de s'intéresser aux flux entre ses différentes formes. Cette approche est notamment développée par X. Salducci de Celesta-lab.
Les compartiments considérés sont d'une part la matière organique stable (humus), réserve d'éléments sous forme organique, et d'autre part la MO[1] libre, facilement minéralisable.
Les flux de minéralisation[2] - pertes en matière organique stable - doivent être importants pour assurer la nutrition des plantes mais lents pour éviter les pertes par lixiviation[3]. De ce fait, l'approvisionnement en éléments nutritifs doit être régulier et cela évite une minéralisation trop efficace qui risque de brûler le stock de MO stable. |
La méthode Hérody
La méthode Hérody est une analyse de sol. Elle distingue 4 types de matière organique : - La matière organique fugitive : facilement minéralisable - l'humus vrai - la 3ème fraction - le Ni Ni : ni minéralisée ni humifiée, matière organique inerte qui s'accumule |
Pour plus d'informations : http://w2.civam31.org/wp-content/uploads/2010/03/3-2003_la_methode_herody1.pdf
Ces deux approches sont complémentaires et identifient diverses formes de MOS aux fonctions différentes. Elles montrent qu'en fonction qu'en fonction de son objectif et de son expérience, il y a plusieurs façons d'aborder la gestion de la matière organique.
Dynamique de la MO
La matière organique morte est répartie en deux compartiments : la MO[1] libre et la MO stable (humus). Des flux s'établissent entre ces deux compartiments et la fraction minérale du sol. Motorisée par les micro-organismes[6], ils impliquent des réactions de minéralisation[2] et d'humification[7]. |
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET